Kit de pinces à rivets en test 2022

Pour notre test pratique, nous utilisons deux tôles métalliques que nous fixons à plat l’une sur l’autre. Nous commençons d’abord par les plus petits rivets. La première étape consiste à percer un trou adapté. Pour cela, nous utilisons le foret de taille immédiatement supérieure au rivet. Dans ce cas, il s’agit du foret de 2,5 mm pour le rivet de 2,4 mm. Le foret est tranchant et possède une bonne concentricité. En peu de temps, il est possible de percer un trou adapté à travers les deux tôles à l’aide d’une visseuse sans fil courante.
Il faut maintenant visser l’embout adapté dans la tête de la pince à rivets. L’ensemble de l’embout à la pointe de la pince à rivets est réglable par rotation. Le mécanisme de réglage peut être utilisé en cas de besoin pour pouvoir visser plus facilement l’embout.
Le rivet peut maintenant être introduit dans la pince avec la tige du rivet en avant. La tige du rivet qui dépasse ainsi de la tête de la pince est introduite dans le trou percé. C’est ici qu’apparaît un grand avantage de la pince à riveter, car l’arrière du trou ne doit pas être accessible. Contrairement à un assemblage avec une vis et un écrou, il n’est donc pas nécessaire de maintenir l’arrière du rivet. Le rivetage est donc également adapté aux assemblages qui ne sont accessibles que d’un seul côté.
L’étape suivante consiste à comprimer la pince. La plupart du temps, la butée de la pince est atteinte avant que le rivetage ne soit terminé. La pince est alors rouverte et comprimée une nouvelle fois. La procédure est répétée jusqu’à ce que la tige du rivet se casse. L’opération est alors terminée. Dans le cas des rivets fins, la force d’une main suffit pour cela. Dans la pratique, il est toutefois recommandé d’utiliser les deux mains. Lorsque la tige du rivet se casse, la pince est secouée. Il peut alors facilement arriver que la tête de la pince glisse sur la surface des objets à assembler. Si la surface est fragile, cela peut provoquer des rayures. En faisant appel à la deuxième main, le risque est toutefois nettement réduit.
Les deux tôles métalliques tiennent déjà fermement ensemble avec le premier rivet. Elles sont directement l’une sur l’autre, le rivetage presse les deux plaques l’une contre l’autre sans laisser d’espace. Pour que les deux plaques ne puissent pas non plus tourner, un deuxième rivetage est nécessaire.
Les autres tailles sont également testées. Le perçage réussit aussi bien que dans le cas du petit diamètre. Le test montre que plus la taille du rivet est grande, plus il faut de force pour actionner la pince. Pour les rivets plus grands, les deux mains sont nécessaires. Sinon, il n’y a pas de différences dans la manipulation. Il convient de noter que la profondeur des zones d’objets à assembler est limitée. Lors de notre test, nous n’avons pas réussi à assembler deux panneaux en mousse dure de 3 mm d’épaisseur, l’épaisseur totale des deux panneaux étant trop importante (6 mm) pour les rivets. C’est pourquoi le set de rivets convient surtout à l’assemblage de panneaux minces ou d’objets à la peau extérieure fine. Ceux-ci peuvent toutefois être assemblés de manière très stable et simple.
Une fois posés, les têtes des rivets se distinguent des deux côtés de l’assemblage. La face avant orientée vers la pince est large et plate, tandis que la face située à l’arrière est plus étroite et plus haute. Dans le cas du rivet de 4,8 mm, on obtient par exemple dans notre cas une largeur de 10 mm et une hauteur de 1,5 mm sur la face avant, et une largeur de 6 mm pour une hauteur de 4 mm sur la face arrière. Les rivets plus petits sont également plus petits à l’état traité. Alors que la face avant est presque symétrique, la face arrière est légèrement irrégulière.
Dans l’ensemble, le set de pinces à rivets tient ses promesses. Les rivets peuvent être posés de manière fiable et précise. Les assemblages créés sont stables, la face avant est en outre très régulière et agréable à l’œil.